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أخبار وطنية محسن مرزوق يدعو الى مراجعة كل التعيينات التي تمت على أساس حزبي زمن حكم الترويكا

نشر في  19 جويلية 2015  (13:14)

دعا محسن مرزوق الأمين العام لنداء تونس، في حوار أدلى به لصحيفة "لابراس"، الى مراجعة كل التعيينات التي تمت على أساس حزبي زمن حكم الترويكا. وقال مرزوق إنه يجب التساؤل والحذر من هؤلاء المسؤولين على المستوى الجهوي والمحلي، وهل يساهمون بطريقة فعالة في تنفيذ إستراتيجية الحكومة في ما يتعلق بمكافحة الإرهاب، هل هم منخرطون في هذه المعركة؟ هل يساهمون بما فيه الكفاية في تنفيذ المشاريع الكبرى مع العلم أن المليارات التي رصدت لهذه المشاريع ظلت غير مستعملة.

وقال مرزوق ما يلي:

 


La révision des nominations est une question fondamentale.  Nous comprenons que le gouvernement a des priorités, mais pour nous, cette affaire de révision est une grande priorité. C’est pour cela que nous y tenons. 
Par ailleurs, beaucoup de témoignages de nos militants dans les régions nous rapportent que ces autorités locales nommées du temps de la Troïka ne sont pas en train de faire leur travail dans le cadre des objectifs globaux tracés par ce gouvernement, dont la lutte contre le terrorisme.  La preuve : à chaque fois qu’il y a un petit ou un grand problème, les hauts responsables du gouvernement sont obligés d’opérer quatre nouvelles nominations par ci, six limogeages par là. Le ministre de la Santé n’a-t-il pas été à deux doigts de changer l’intégralité des responsables de son département à Sfax ? 
Sans aller jusqu’à affirmer que toutes les nominations qui ont été effectuées du temps de la Troïka sont partisanes, je pense qu’il y a pas mal de nominations à revoir. Notamment pour le département de l’Agriculture, où des milliers de gens ont été nommés. Il y a aussi, dans le chapitre des nominations, les non nominations. Il y a par exemple pas mal de postes vacants de omdas et de délégués. Ce n’est pas normal qu’en pleine guerre contre le terrorisme, il y ait absence du responsable régional.  Parce qu’il n’a pas été nommé ou parce que sa nomination a posé des problèmes. 
Il faut aussi parler des délégations spéciales. De deux choses l’une : soit qu’on les abolit toutes, soit qu’on les renouvelle toutes. Or, si on va en garder quelques unes et en abolir d’autres, cela ouvrera la voie à la  surenchère partisane. Certains partis font pression pour en garder quelques unes. A mon sens, il faut abolir toutes les délégations spéciales et les confier aux délégués. Du reste,  garder quelques unes seulement de ces délégations spéciales, va déclencher le sentiment que ces délégations sont au service du parti au pouvoir.
C’est une question d’actualité. Du temps de la Troïka, la constitution de ces délégations spéciales était proportionnelle aux résultats des élections de l’époque. S’il faut se tenir à la règle de la proportion aujourd’hui, qu’on le fasse et qu’on accorde à Nidaa Tounes les 37 % de postes qu’il mérite en vertu des résultats qu’il a obtenu à l’échelle nationale.
Sinon, en attendant 2016, date des prochaines élections communales, autant prendre une décision claire et les confier toutes aux secrétaires généraux des municipalités ou aux délégués.
De toutes façons, nous sommes en train de discuter de cette question avec le gouvernement et les quatre partis et normalement, d’ici trois semaines, nous aurons pris une décision claire à leur sujet ».